reprendre le pouvoir sur soi même

Le pouvoir de tout changer

 

Être le créateur de sa vie. C’est la promesse du développement personnel et de divers courants et techniques. L’enjeu ? Permettre à « l’homme occidental », après des siècles de souffrances et de conditionnements, de vivre plutôt que de survivre. Bonne nouvelle, « La vie trouve toujours son chemin », dit une célèbre réplique hollywoodienne (vraiment, vous ne voyez pas ?).

Pas si simple. Il ne suffit pas toujours de prendre la décision de devenir le créateur de sa vie pour y parvenir. Notre histoire nous a parfois entravé et coupé de nous-même, de notre essence profonde. La clé pour nous reconnecter et cheminer vers notre accomplissement ? Reprendre notre pouvoir. Loin des notions de domination, de contrôle ou d’autorité, le « pouvoir » est notre lumière, notre force et notre reliance intérieure

 

 

Mvie Féminin sacré
Mvie

Après avoir vécu une EMI (Expérience de Mort Imminente), Marie-Véronique Isnard – alias Mvie – accède à une nouvelle dimension de son Être. Une dimension plus profonde, belle et lumineuse. Une dimension qui lui fait ressentir qu’une autre vie est possible et qu’elle détient au fond d’elle le pouvoir d’y accéder.

Animatrice de stages de Tantra et chamane, elle accompagne des personnes à reprendre le pouvoir sur elles-mêmes de la même façon qu’elle a repris son propre pouvoir.

 

Reprendre son pouvoir, qu’est-ce que cela veut dire ?

 

Cela signifie avoir la liberté de revenir en soi pour être acteur de sa propre vie. Être en capacité de savoir et de pouvoir décider de ce qui est bon et juste pour soi, sans être aux prises avec des influences extérieures. On ne nous l’apprend pas. On nous apprend plutôt à confier le pouvoir aux « puissants » et aux experts à celles et ceux qui détiennent l’autorité ! Il ne s’agit pas de ne pas faire appel à eux mais de rester maître de soi-même et de faire des choix en conscience.

Pour cela, il est nécessaire de prendre ses décisions en fonction de soi-même car certaines influences nous sont toxiques, nous coupent de nous-mêmes et nous empêchent de savoir ce dont nous avons besoin.

Grâce à l’épigénétique, on sait aujourd’hui que le fonctionnement de nos gènes peut être modifié par l’environnement physique ou des impacts émotionnels. « Si mon fonctionnement physiologique change, les règles auxquelles je répondais jusqu’ici et applicables à tous vont peut-être ne plus me convenir. »

On peut illustrer cela par l’exemple simple de l’alimentation. De nos jours, nous subissons des injonctions à manger ceci, à ne pas manger cela.

Reprendre le pouvoir sur soi-même c’est déjà s’interroger sur nos propres besoins. Apprendre à différencier nos besoins, nos envies, nos addictions, etc.

Cela passe même par nos habitudes alimentaires. Par exemple, vous avez l’habitude de mettre beaucoup de beurre sur vos tartines le matin parce que c’est ce que faisait votre grand-mère quand vous étiez enfant. Vous pensez que le beurre est bon pour vous. Or il ne l’est pas forcément. Il va donc falloir identifier que c’est le lien affectif avec votre grand-mère qui vous conduit à penser cela et différencier votre besoin réel de votre habitude et de votre souvenir. Cela demande un travail de prise de conscience et d’exploration, pour savoir qui l’on est vraiment, sans nos conditionnements.

Une des directions principales de mon travail est là : aider l’autre à se libérer d’abord pour qu’il se rencontre ensuite et qu’il sache qui il est vraiment.

Quand on entreprend un travail personnel (développement personnel), on s’aperçoit qu’on est ligoté. Ligoté par nos croyances, par ce qui nous a été légué qui ne nous appartient pas (transgénérationnel), les projets conscients ou inconscients de nos parents, nos propres blessures, nos expériences, nos traumatismes, nos moyens de défense. Il faut donc commencer par comprendre ces fonctionnements et s’autoriser à se libérer de tout cela pour retrouver l’essence de soi. La question phare dans ce processus sera  » qui suis-je ? Et qui ai-je envie d’être ? « .

Il est primordial de se libérer pour pouvoir ensuite se reconnecter à soi.

J’emploie le terme « libérer » plutôt que retirer ou supprimer. Derrière ce terme, il y a la notion de traversée (voyage initiatique) et de guérison. Par exemple, si je suis colérique, il ne suffit pas de dire « je me débarrasse de ma colère et c’est terminé ». Non. Cette colère est la manifestation d’une souffrance qu’il faut identifier et comprendre. Il est nécessaire de reconnaître que si on est en colère, c’est parce qu’une partie de soi souffre. Il n’est pas question d’expulser cette partie souffrante hors de soi mais de la ramener dans son cœur et de l’aimer. Reconnaître et accepter. C’est le point de départ pour commencer un travail sur soi, afin de pouvoir se réunifier et se réapproprier son histoire.

Être vivant, c’est avoir des zones de lumières, mais aussi des zones d’ombres. Se réunifier c’est rassembler ses ombres, ses blessures et sa lumière et ses potentiels. Cela demande du courage (qui vient du mot cœur). Il s’agit donc de s’accueillir dans son cœur, sans jugement, tel que l’on est.

 

Comment ressentir son pouvoir ?

 

Ressentir son pouvoir, c’est se permettre de se sentir en lien avec son énergie de Vie, et suivre ses Envies !

L’énergie de vie est l’énergie sexuelle ! Non pas en tant qu’énergie réduite à la sexualité, mais en tant que pulsion de vie !

L’énergie sexuelle est l’élan qui part du premier chakra (Muladhara), situé au niveau du bassin et qui nous porte, nous impulse vers ce qui nous anime vraiment ! Cet élan de vitalité nous permet de mettre en mouvement l’énergie qui nous ressemble au service de ce que nous souhaitons créer. Il est fréquent que l’on soit coupé de cette énergie, consciemment ou inconsciemment, par peur ou par blessure. Un travail de guérison et des pratiques sont donc requis pour permettre à cette partie « sacrée » du corps de libérer son énergie et de revivre pour qu’ainsi naisse l’énergie de la Kundalini !

Avoir conscience de son pouvoir, c’est alors utiliser son énergie pour se positionner vis-à-vis de l’extérieur. Savoir accélérer, dire  » oui  » refuser et dire  » non « , avec puissance. Puissance et violence n’ont rien à voir.

Il s’agit de savoir distinguer ce qui est bon pour soi de ce qui ne l’est pas et de choisir en conséquence. C’est être en connexion avec soi-même pour être en plein accord et aligné. C’est se respecter soi-même tel que l’on est.

Cette puissance, ce pouvoir s’exercent sur soi-même et en aucun cas sur les autres. Toutefois, lorsque l’on est connecté à son pouvoir, notre entourage devient sensible à ce que l’on dégage et nous respecte davantage.

Incarner son pouvoir, c’est ainsi trouver sa juste place dans le monde. Une place où l’on se sent bien et légitime grâce à une estime de soi suffisante. Cela peut demander du temps et du travail pour reconquérir notre juste place, surtout quand on nous a assigné une place qui n’est pas la nôtre.

 

Incarner son pouvoir au-delà du mental

 

 Notre pouvoir prend naissance dans nos multiples dimensions : physique, biologique, émotionnelle, intellectuelle, et même spirituelle. En prenant le pouvoir dans toutes ces dimensions, nous allons pouvoir sentir notre unité, notre complétude et recevoir l’abondance de l’univers. Si seule la tête et le mental élabore un projet, cela ne fonctionne pas. Pour que le projet soit incarné, il doit être nourri avec le corps, les émotions et les ressentis. Sinon il reste au niveau du fantasme.

Il ne s’agit pas d’être seulement dans ce qu’on pense devoir faire mais d’être ouvert à ce que l’univers propose. D’être ouvert aux ressentis et aux vibrations reçues, que l’on néglige souvent en imaginant que tout se passe avec la tête. Dans tout projet, il est important de lâcher de temps en temps le mental pour écouter son corps et ses ressentis.

Car tout se matérialise dans le corps et se manifeste dans la matière. L’énergie qui cherche son chemin et fait vibrer la densité, permet la concrétisation. Parfois cette circulation est fluide, parfois quelque chose bloque. Quel que soit le plan du blocage (physique, émotionnel, …) Il faut d’abord l’identifier puis le libérer pour que l’énergie puisse de nouveau circuler librement et manifester l’élan de vie ! Parfois le blocage est mental. Lorsque par exemple on est persuadé de « ne rien ressentir », ou de ne pas « sentir cette énergie », alors par la puissance créatrice de nos croyances, on devient incapable de sentir ce qui nous traverse.

Rappelons également que le cerveau ne reconnaît que ce qu’il connaît. Lorsque l’énergie se met à circuler, il faut donc le lui permettre de reconnaître ces signaux et cela demande du temps, de l’humilité, du courage. Il faut mettre de la conscience à l’intérieur de soi pour sentir l’énergie. Quand on est coupé de son corps et de sa vitalité, la première étape de reconnection peut être de se relier à la densité. Cette reliance, se trouve notamment dans le lien à la Terre-mère, et donc à l’ancrage. La vitalité, l’énergie sexuelle et le pouvoir personnel ne sont pas des concepts ou des idées. Ce sont des énergies, des puissances à incarner pleinement !

Grâce au chamanisme et au tambour, on peut retrouver cet ancrage à la terre qui viendra libérer ce qui est bloqué et réveiller l’énergie. Et cela tout le monde peut y arriver.

 

Quelles techniques permettent de développer son pouvoir ?

 

Elles sont nombreuses, en voici quelques-unes :

 

  1. Tout simplement : La danse et le mouvement, la respiration. Ils permettent aux énergies de circuler. Nous pouvons les ressentir physiquement et cela nous reconnecte à notre puissance de vie. Cette puissance viendra nourrir notre pouvoir personnel !
  2. Avec soi-même : La Roue Médecine la notion d’Espace Sacré, qui consistent à se relier à toutes les directions et à plus grand que soi.  L’entrée dans le forme parfaite qu’est le Cercle et la Reliance à tout ce qui est permet de se remettre au Centre de sa vie et de sa vitalité.
  3. Avec les autres : La Sororité et la fraternité ! Qui permettent de se remplir d’amour et de compassion et à travers le regard bienveillant de l’autre de réapprendre à s’aimer. Dans les Cercles de Femmes par exemple que je nomme les Cercles de Soeurcières, on expérimente que « La force des Femmes initie, la douceur des Femmes répare, l’amour des femmes Guérit ! »
  4. Avec le monde : observer sans juger les valeurs qui nous conviennent et que nous souhaitons faire grandir dans le monde. Chaque jour planter une petite graine, faire un geste dans ce sens ! Cultiver un monde qui nous correspond augmente la joie et l’estime de soi ! C’est une jolie façon de reprendre son pouvoir personnel !
  5. Au quotidien : le centrage, le recul et la prise de conscience de ce que l’on vit et de comment on le vit afin de déterminer si cela nous convient vraiment. Se centrer sur ses ressentis, tenir un carnet de bord, prendre du temps de connexion à la nature … pour vraiment observer ce qui nous convient et pouvoir les faire évoluer.
  6. En profondeur : Lorsque l’on est bloqué dans des schémas répétitifs ou des blessures trop profondes, et que l’on n’arrive pas à les faire évoluer, un thérapeute peut nous aider à nous libérer.

 

Il est important de cultiver et de grandir l’Amour de soi dans toutes ses dimensions, d’incarner tous ses potentiels, sa puissance et sa force de vie. Et de les partager avec les autres pour faire circuler l’amour et le soin. Le véritable pouvoir est sur soi-même et non pas sur les autres. C’est le partage et l’amour qui vont vers les autres.

 

 

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